C'est presque avec soulagement que j'ai quitté la Tchéquie, sans doute à cause du vol de Brnå , mais aussi à cause de la météo exécrable, de la difficulté de communiquer et peut-être aussi tout simplement que c'est le retour et que je me réjouis à l'idée de rentrer à la maison !

L'étape d'aujourd'hui je l'ai faite à l'aller, comme celle d'hier, pas mal de dénivelé, beaucoup de routes, peu ou pas de pistes cyclables, mais pas désagréables non plus. Si jusqu'ici je n'ai pas vu beaucoup de cyclotouristes, du moins depuis Prague, ici c'est l'autoroute, on est vraiment sur un itinéraire très classique.

La météo est vraiment affreuse, avant hier, à Zlata Kuruná on s'est pris un orage, à peine avais-je monté la tente qu'un véritable déluge s'est abattu sur le camping, certains étaient entrain de monter leur tente, ils ont fini complètement trempés. La pluie a encore duré des heures, à l'aube il pleuvait encore. Je ne suis parti que vers 10 h, tout était trempé. Le soir, au camping que j'avais visé, on m'a proposé un " cottage ", pour 170 kč, soit environ 7€, je n'ai pas hésité une seule seconde, j'ai bien fait car il y a eu encore un orage dans la nuit. J'ai pu faire sécher mes vêtements, le duvet, le matelas, etc..., mais pas la tente, heureusement je suis arrivé assez tôt à Horni Planá, et même s'il y avait peu d'éclaircies, ça a suffit pour tout sécher. Il a plu encore dans la nuit, de nouveau j'ai plié la tente mouillée.

Maintenant, de Passau, je vais remonter le Danube, jusqu'à Donaueschingen, après je verrai, suivant le temps que je vais avoir mis et aussi suivant les conditions (météo, physique, mental).

Je viens de rencontrer un couple de drômois, en discutant un peu, j'apprends qu'ils habitent près de Mirabelles lès Blacon, et en creusant encore un peu, il se trouve que notre chère Françoise a gardé leur fille, ils me prient donc de saluer affectueusement Françoise et Raoul :

Grosses bises à vous deux de la part de Pascal et Catherine... Voilà, c'est fait.

Nous ne ferons pas la route ensemble car eux descendent le Danube, jusqu'à Vienne, moi je le remonte.